Contexte clinique

Maladie de Chagas

LDBIO_Contexte-clinique_Chagas_FRLa maladie de Chagas (ou trypanosomose humaine américaine, THAm) est une parasitose impliquant le protozoaire Trypanosoma cruzi, une punaise hématophage vectrice appelée triatome et l’Homme. La contamination peut se faire directement après la piqûre de l’insecte, plus précisément lors du grattage de la zone de piqûre, ce qui met les déjections de l’insecte contenant les trypanosomes en contact avec le sang du patient, ou alors de façon indirecte par la consommation de fruits ou légumes crus souillés. Elle peut également être transmise par transfusion sanguine, transplantation d’organes, ou encore de manière congénitale. C’est une zoonose de nombreuses espèces de mammifères sauvages et domestiques (chiens, chats).

Le cycle du parasite est complexe, comprenant plusieurs états tant chez le vecteur que chez l’hôte. Le parasite contenu dans les déjections du vecteur pénètre l’hôte au site de morsure du vecteur, migrant vers différents tissus via la circulation sanguine. Le triatome sain s’infecte par le sang d’un animal ou d’un humain contaminé. Les signes cliniques sont liés au parasite lui-même et à la réponse immunitaire de l’hôte (Rassi et al., 2010).

La maladie de Chagas se distingue cliniquement en deux phases: aigüe et chronique. La phase aigüe correspond à la dissémination du parasite dans les différents tissus (muscles, foie, intestins, cœur…). Le patient peut présenter de faibles signes cliniques mais est le plus souvent asymptomatique. Quand elle est symptomatique, les premiers signes visibles caractéristiques peuvent être une lésion cutanée ou un œdème violacé des paupières d’un œil. Des atteintes cardiaques ou neurologiques aigües sont quelques fois observées, pouvant entrainer le décès.

Dans 60% des cas, la phase aigüe fait place, après une période asymptomatique de durée variable, à une phase chronique cliniquement plus chargée. Suivant la localisation du parasite, différents organes peuvent être touchés. Certains patients développent des formes digestives isolées, mais l’atteinte cardiaque est la plus courante, entrainant des cardiomyopathies plus ou moins léthales, avec notamment un risque accru d’accident cérébro-vasculaire. Des atteintes du système nerveux, au pronostic sombre, sont parfois rencontrées (Echeverria & Morillo, 2019).

L’OMS estime à 7 millions le nombre de personnes touchées dans le monde. La maladie de Chagas sévit essentiellement en Amérique latine où elle est endémique, mais s’étend de plus en plus à l’Europe et à l’Amérique du Nord avec l’augmentation des flux migratoires et les changements climatiques la classant ainsi en tant que maladie d’importation (WHO). Elle est considérée comme une maladie tropicale négligée depuis 2008.

De par la parasitémie élevée de la phase aigüe de la maladie, le diagnostic repose essentiellement sur la mise en évidence du parasite (observation microscopique d’échantillons sanguins) et/ou d’ADN (PCR). Dans le cas de la THAm congénitale, le diagnostic repose sur les techniques directes, notamment par l’outil PCR.

Le diagnostic des formes chroniques repose sur la sérologie. Les techniques les plus utilisées sont l’immunofluorescence indirecte, l’hémagglutination et l’ELISA. Ces techniques manquent cependant de spécificité (Pérez-Molina & Molina, 2018) et nécessitent donc d’avoir recours à des tests de confirmation.

RÉFÉRENCES SCIENTIFIQUES

LE TEST CHAGAS WESTERN BLOT IgG

L’OMS et le CDC américain recommandent l’utilisation de deux techniques sérologiques pour le diagnostic de la forme chronique de la maladie de Chagas, dont l’immunoblot (DPDx American trypanosomiasis, 2019).

Pour pouvoir répondre à l’exigence de la demande, nous avons développé un test fiable basé sur la technique de Western Blot. Couplé à l’utilisation d’antigènes naturels hautement sensibles, le test CHAGAS Western Blot IgG se positionne ainsi parfaitement comme technique de confirmation des tests classiques de dépistage.

Les excellentes performances du Western Blot permettraient notamment le diagnostic de la maladie de Chagas congénitale chez l’enfant plusieurs mois après la naissance (Abras et al., 2017).

La haute spécificité du test assure également un faible risque de réactions croisées, notamment avec Leishmania (Pérez-Molina & Molina, 2018, Abras et al., 2016).

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