Contexte clinique

Leishmaniose

LDBIO_Contexte-clinique_LEISHMANIOSE_FRLes leishmanioses sont des parasitoses du système monocyte-macrophage dont l’agent pathogène est un protozoaire flagellé du genre Leishmania. Elles sont transmises la nuit par les femelles d’insectes diptères : les phlébotomes. Le parasite, comptant plus d’une cinquantaine d’espèces différentes, dont vingt pouvant affecter l’homme, est transmis de façon zoonotique ou anthroponotique du vecteur vers un réservoir mammifère (Lachaud et al., 2017).

Le parasite présente deux stades morphologiques au cours de son cycle de développement : la forme promastigote flagelée, mobile et extracellulaire, retrouvée dans le tube digestif du phlébotome ; la forme amastigote, immobile et intracellulaire, qui prolifère activement dans les macrophages de l’hôte mammifère jusqu’à leur lyse leur permettant l’infection d’autres macrophages (Pace, 2014).             

Endémiques de quatre continents (Afrique, Amérique Centrale, Amérique du Sud et Europe), on estime entre 10 et 20 millions le nombre de personnes parasitées dans le monde, 400 000 nouveaux cas de leishmaniose viscérale se déclarant chaque année, et 350 millions le nombre de personnes à risque (Okwor & Uzonna, 2016).

Les leishmanioses peuvent se présenter sous trois formes principales : viscérales, cutanées ou cutanéo-muqueuses, asymptomatique. Les différents tableaux cliniques résultent à la fois d’un large éventail d’espèces de Leishmania et de la variation de la réponse immunitaire de l’hôte infecté.

Les formes asymptomatiques sont très fréquentes en zone d’endémie, où la prévalence peut être élevée : ainsi, 12,5% des donneurs de sang de la région de Bologne sont des porteurs asymptomatiques (Ortalli et al., 2019)

La leishmaniose cutanée, ou « bouton d’Orient », correspond à une lésion circulaire au niveau de la piqûre du vecteur. Elle débute sous la forme d’une petite papule inflammatoire mais grossit progressivement.

La leishmaniose cutanéo-muqueuse est une forme d’Amérique latine. Après une atteinte cutanée au visage, un granulome se forme, détruisant progressivement la cloison nasale puis buccale et le larynx.

La leishmaniose viscérale correspond à une atteinte viscérale profonde d’évolution lente. Elle est caractérisée par la triade anémie, splénomégalie et fièvre irrégulière. En Europe, la leishmaniose viscérale (également appelée kala-azar méditerranéen), induite par Leishmania infantum, se retrouve à l’état endémique dans certaines régions de France (midi méditerranéen), en Italie, en Grèce et en Espagne. Classiquement observée chez l’enfant de moins de huit ans et dans des régions géographiques bien limitées (foyers), les formes chez l’adulte, surtout chez le sujet âgé, ainsi que les cas importés, sont en augmentation. Il s’agit d’une maladie opportuniste qui se développe chez l’immunodéprimé. Particulièrement dangereuse car mortelle sans traitement, elle est retrouvée associée au syndrome d’immuno-déficience acquise humaine (VIH) (Burza et al., 2018).

Associée aux méthodes de recherche directe (prélèvement médullaire), la sérologie est considérée comme un élément majeur du diagnostic de la leishmaniose viscérale (Lévêque et al., 2020a) et les techniques classiques (IFA, ELISA) sont largement utilisées. Ces techniques peuvent cependant être prises en défaut d’un point de vue spécificité/sensibilité en particulier dans le contexte de l’immunodépression, du VIH et de l’épidémiologie, en raison de portages asymptomatiques entrainant une faible réponse immunitaire (Elmahallawy et al., 2014, Griensven et al., 2014, Lévêque et al., 2020b).

BRÉFÉRENCES SCIENTIFIQUES

LE TEST LEISHMANIA Western Blot IgG

En France, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande la recherche des anticorps sériques anti-Leishmania dans le diagnostic des formes viscérales ou cutanéo-muqueuses de leishmaniose. L’immunofluorescence (IFI) ou la technique immunoenzymatique (ELISA) précèdent la confirmation d’un résultat positif par l’immunoempreinte (Western Blot) (Argumentaire HAS, 2017).

Pour les patients coinfectés par le VIH, même si la détection d’ADN par les techniques d’amplification reste la plus sensible, la détection même faible de titres d’anticorps aide grandement au diagnostic (Cota et al., 2012).

De par ses performances, la technique de Western Blot est considérée utile en tant que marqueur épidémiologique de la maladie et permet de poser un diagnostic plus rapidement face à des symptômes peu évocateurs (Biglino et al., 2010, Pomares et al., 2012, Saghrouni et al., 2012).

Pour pouvoir répondre à l’exigence de la demande, LDBIO Diagnostics a développé un test fiable basé sur la technique de Western Blot. Couplé à l’utilisation d’antigènes naturels hautement sensibles, le test LEISHMANIA Western Blot IgG se positionne ainsi parfaitement comme technique de confirmation des tests classiques de dépistage.

Le test LEISHMANIA Western Blot IgG permet de différencier les antigènes 14 kDa et 16 kDa, spécifiques de Leishmania (Mary et al., 1992). La spécificité et la remarquable sensibilité de l’immunoblot ont conduit à proposer cette technique pour améliorer les performances du dépistage de la leishmaniose viscérale.

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