Contexte clinique

Toxocarose

LDBIO_Contexte-clinique_TOXOCAROSE_FRLa toxocarose (Larva migrans viscérale) est une helminthiase tissulaire due à des larves de nématodes appartenant au genre Toxocara. L’agent responsable est le plus souvent Toxocara canis (parasite du chien), et plus rarement Toxocara cati (parasite du chat).

La contamination de l’Homme, hôte accidentel, se fait par l’absorption d’œufs embryonnés ou de larves. Dans le premier cas, les facteurs de risque sont la consommation de crudités ayant poussé sur des sols contaminés par des déjections d’animaux de compagnie, une hygiène insuffisante (enfants portant à leur bouche des mains souillées ; problème du sable des bacs à jeux) ou un phénomène de géophagie. Dans le deuxième mode, la contamination provient de larves libérées lors de la digestion d’abats (foie surtout) insuffisamment cuits (Chen J. et al., 2018). Chez l’Homme, le cycle complet n’est pas possible et les Toxocara restent bloquées en forme larvaire.

La toxocarose est le plus souvent asymptomatique et guérit spontanément, laissant persister pendant des années une positivité sérologique. En fonction de l’organe atteint, 4 formes cliniques peuvent être observées : syndrome de larva migrans viscérale (VLM), toxocarose oculaire, neurotoxocarose et toxocarose commune.

En cas d’infestations massives et/ou répétées, la toxocarose peut entraîner des signes généraux (forme commune : asthénie, amaigrissement, rarement fièvre), des manifestations d’allergie, surtout cutanées (plus importantes si le patient est porteur d’un terrain atopique, connu ou ignoré), et des troubles digestifs (douleurs variées, diarrhées). Les manifestations viscérales polymorphes (pulmonaires, nerveuses, cardiaques…) se voient essentiellement lors d’atteintes massives (syndrome de larva migrans viscérale). A l’inverse, la toxocarose oculaire est souvent isolée. (Magnaval et al., 2001).

La plupart des chiens et des chats non régulièrement vermifugés sont porteurs de Toxocara adultes. Environ un cinquième de la population mondiale est exposée au parasite. La toxocarose est donc une helminthozoonose cosmopolite, dont la séroprévalence varie dans les pays industrialisés de 2,5 % (zones urbaines) à 40% (zones rurales) (Guangxu et al., 2020).

L’examen parasitologique direct, invasif, n’est pas réalisable et le diagnostic, orienté par les anomalies biologiques non spécifiques (hyperéosinophilie, élévation du taux des IgE totales) repose sur la sérologie.

Du fait de la forte prévalence de la toxocarose systémique dans la plupart des populations, l’immunodiagnostic de la toxocarose oculaire, beaucoup plus rare, pourra être réalisé utilement sur l’humeur aqueuse du patient. L’immunodiagnostic sur le LCR pourra également être réalisé devant une symptomatologie neurologique inexpliquée et une éosinophilie rachidienne.

Parmi les techniques sérologiques classiques, la plus couramment utilisée est l’ELISA. Les fréquentes réactions croisées et le manque de sensibilité observés lors de l’emploi d’antigènes figurés ou d’extraits solubles de larves ou de vers adultes font utiliser aujourd’hui les antigènes d’excrétion-sécrétion (ES) obtenus par culture in vitro de larves de Toxocara canis.

Les antigènes ES sont néanmoins complexes et présentent de nombreuses communautés antigéniques avec d’autres helminthes, ce qui entraîne des réactions croisées altérant les performances des tests qui leur font appel (Macpherson, 2013, Fillaux et al., 2013).

RÉFÉRENCES SCIENTIFIQUES

LE TEST TOXOCARA Western Blot IgG

En France, la Haute Autorité de Santé recommande la recherche d’anticorps circulants par immunoblot (Western Blot) pour la confirmation du diagnostic de toxocarose après les tests sérologiques classiques de dépistage (Argumentaire HAS, 2017). Il en est de même pour le CDC américain (DPDx, Toxocariasis, 2019).

Plusieurs études ont démontré l’efficacité du Western Blot en comparaison avec l’ELISA pour le diagnostic de la toxocarose, grâce à ses hautes performances en sensibilité et en spécificité (Artinyan et al., 2014, Zibaei et al., 2013).

Pour pouvoir répondre à l’exigence de la demande, nous avons développé un test fiable basé sur la technique de Western Blot. Couplé à l’utilisation d’antigènes naturels ES hautement sensibles, le test TOXOCARA Western Blot IgG se positionne ainsi parfaitement en tant que test de confirmation du diagnostic de la toxocarose.

Le test TOXOCARA Western Blot IgG présente une spécificité de 100% pour les bandes spécifiques, comprises entre 24 et 35 kDa. La sensibilité, supérieure à celle de la technique ELISA, ne peut être évaluée de façon certaine, faute à l’absence de définition possible des cas (très grand nombre de formes asymptomatiques et cicatrices sérologiques) (Logar et al., 2004, Fillaux et al., 2013).

 

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